vendredi 29 novembre 2013

art et espace public

L'ART CONTEMPORAIN DANS L'ESPACE PUBLIC




Cette semaine, les étudiants en deuxième année Design Produit à l’Ecole de Design Nantes-Atlantique se sont penchés sur des œuvres d’art contemporain installées dans l’espace public.
L’art a, depuis toujours, trouver place dans l'espace public, qu’il s’agisse de fresques murales, de statues et monuments historiques ou religieux. L'enjeu était souvent de glorifier le pouvoir en place (statuaire de personnages politiques ou héroïques, art de propagande dans les dictatures) de rendre visible l'histoire, la religion. Il semblerait que maintenant, l'enjeu se déplace vers un objectif plus culturel, plus démocratique, plus festif, voire carrément libre ou hors norme (le Street-art)
Les œuvres présentes dans l’espace public permettent à tout un chacun un moment d’évasion, elles attirent l’œil du passant qui se trouve invité à
 contempler ou même à y participer… Nous sommes intrigués, fascinés, impressionnés parfois ébahis, devant un message ou tout simplement face à une nouvelle perspective qu’offre l’artiste à travers son œuvre. 

Les œuvres proposées dans ce dossiers se situent majoritairement à Nantes ou proche de Nantes, elles sont pérennes et sont toutes des commandes publiques. [Margaux RIVIERRE & Maxime BIGONNET]


Lunar Tree de Mrzyk & Moriceau


Gravure selon Mrzyk & Moriceau

Lunar Tree est une œuvre réalisée en 2012 par le célèbre duo de graphistes Mrzyk & Moriceau pour la 3ème et dernière édition d’ESTUAIRE Nantes. Du haut de la falaise de la butte Sainte-Anne, Lunar Tree prend la forme d’un arbre mort de 12 mètres de haut. Forme et couleur font paraître l’arbre comme un dessin en volume dans l’espace, dénudé de toute feuille et graphiquement très simple : seul se distingue la silhouette de l’arbre d’un blanc immaculé.  De jour, depuis le square, il se détache du fleuve tandis que la nuit, depuis la pointe de l’île de Nantes, un halo lumineux émane de chacune de ses branches qui surgissent fantomatiques sur fond noir. En moins d’un an, l’œuvre de Mrzyk & Moriceau est devenue un point incontournable de la ville de Nantes. Elle est fréquentée par deux types de visiteurs bien distincts :  les touristes venus observer la sculpture, et les passants noctambules du Hangar à Banane de l’autre coté du fleuve. [Romain SILLON]
              Photo - Lunar tree

Les Triangles de Félice Varini

Felice Varini est un artiste contemporain Suisse. Ses œuvres sont des anamorphoses* disposées dans l’espace architectural : "En général, je parcours le lieu en relevant son architecture, ses matériaux, son histoire et sa fonction. A partir de ses différents point de vue autour duquel mon intervention prend forme." Il réalise en 2007 la Suite de triangles dans le port de Saint-Nazaire. L’œuvre représente une anamorphose de triangles rouges disposés alternativement au dessus et au dessous d’une ligne horizontale recouvrant 2 kilomètres de bâtiments (soit la plus grande œuvre entreprise par l’artiste à l’époque). Au départ, il s’agissait d’un travail éphémère, mais, à la suite d’une demande de la ville, l’œuvre s’est vue pérenniser. Le point sur lequel l’œuvre prend véritablement forme se situe sur une terrasse panoramique. [Pauline SPARFEL]
site officiel de Varini
*Anamorphose : œuvre ou partie d’œuvre graphique ou picturale dont les formes sont distordues de manière à ce qu’elle ne reprenne sa configuration véritable qu’en étant regardée soit directement sous un angle particulier soit indirectement dans un miroir.
                                                          Suite de Triangles - Felice Varini - Saint Nazaire

Le Pendule de Roman Signer

 Portrait - Roman Signer                                                                            
Roman Signer est né en 1938 à Appenzell en Suisse. Il a commencé sa carrière en tant qu'artiste et principalement artiste plasticien créateur de sculptures, installations, photographies et vidéos. Il est connu pour ses performances « explosives ». Fasciné par la puissance de la nature, il n’a de cesse de l’expérimenter. Éprouvant les limites du danger, ses actions se caractérisent par une force poétique inouïe.
A Trentemoult, l'artiste a découvert une centrale à béton inutilisée, construite vers la fin des années 1960 près du fleuve. Ce complexe mécanisme de couleur rouge se détache du paysage, il crée une transformation de la matière dans ce lieu. C’est cette richesse et ce pouvoir évocateur que Roman Signer souhaite mettre en lumière grâce à une intervention minimale. Un grand pendule de 7 m de long s’accroche au bâtiment. Il bat le temps, régulièrement et inexorablement. Cette horloge absurde, sans aiguille, marque la lente déchéance du bâtiment, la course inéluctable des êtres et des choses vers leur disparition. [Jean Baptiste DODIN]

Le Pendule - Roman Signer                                                                          

L'absence de Josep Van Lieshout

L'absence - Josep Van Lieshout
Une excroissance bleue a fait son apparition sur les bords de la Loire à Nantes en 2009. Est-ce une sculpture, une habitation, un bar ? En fait c'est tout à la fois. L'Absence a été créée par Josep Van Lieshout dans l'Atelier du port de Rotterdam, qui est composé de vingts personnes qui (autour de Van Lieshout) travaillent à la conception et à la réalisation de projets architecturaux et artistiques qui rendent possible la vie en autarcie.
C'est une sculpture qui est adaptée à son environnement. Du point de vue des passants, elle ressemble à une masse informe recouverte de bosses et d'excroissances bleues. Elle est dénuée de toute fonction et pourtant c'est un lieu où l'on peut boire, vivre et discuter.
L'artiste ne voulait imposer aucune limites à son œuvre de sorte qu'on peut y voir tout ce que l'on en espère. [Apolline HELLEZ]



Pour les informations complémentaires sur ses événements et ses heures d'ouvertures: cliquer ici 

L'Observatoire de Tadashi Kawamata

 © D. Dubois -  L'observatoire - Tadashi Kawamata                                         
Tadashi Kawamata est un artiste japonais (né en 1953) qui vit et travaille à Paris. Il intervient dans le monde entier en réalisant des installations In Situ monumentales pour métamorphoser la configuration et l’architecture des lieux. Il utilise principalement des matériaux de récupération (chaises, échafaudages, embarcations) ainsi que du bois car c’est un matériel peu couteux et facile à manipuler. Il réalise des passerelles, des passages, des ponts surélevés, ou des tours en créant des liens entre le passé et le présent, le visible et l’invisible, en révélant leur réalité matérielle. Cela lui permet d’amener le spectateur à réfléchir sur des notions simples telles que l’intérieur et l’extérieur ou le privé et le public. Grâce à ses installations, Tadashi Kawamata a participé à de grandes manifestations internationales telles que la biennale de Venise en 1982 ou le festival d’automne à Paris en 1997. Il a aussi exposé dans les grands musées comme le Centre Pompidou en 2010. L’œuvre, L’Observatoire est un projet Estuaire mené en 2009. C’est une œuvre pérenne, accessible quotidiennement au public, installée au milieu de marais et de prairies humides, éloignée des grands axes routiers, dans le village de Lavau-sur-Loire. Lavau-sur-Loire était un ancien port de Loire, mais le fleuve s’est retiré avec le temps pour laisser place à de vastes zones herbeuses et marécageuses. Kawamata a voulu rendre hommage à cette histoire en créant cet observatoire. A l’aide d’un long chemin de bois sur 750 mètres de prairies et de Roselières qui mène à L'observatoire, il propose de lier à nouveau le village à la Loire. Ce long chemin, constitué de garde-corps qui rythment le parcours, est aussi un moyen pour le promeneur d’être en immersion totale avec la nature. Une fois arrivé à la tour, l'observateur est confronté à la beauté sauvage qui l’entoure à perte de vue incitant à la contemplation. Cette installation permet au visiteur d'être en immersion dans le milieu naturel. [Manon LECOENT] 
© Pascal Collin - L'observatoire de nuit - Tadashi Kawamata                       
                                                                           

Le Jardin du Tiers-Paysage de Gilles Clément

Le travail de Gilles Clément vient de l'observation qu'un paysage naturel n'est pas figé dans le temps, il change, se meut. Son travail à la "base sous marine" de Saint-Nazaire utilise la terrasse à ciel ouvert du bâtiment, entre ville et bassin portuaire. Il utilise les chambres d'éclatement des bombes pour faire passer 107 trembles (arbre à feuillage gris métallique) à travers les cavités du béton. Utilisant les feuilles des arbres pour faire scintiller la base avec le vent, il nous montre un aspect poétique du lieux. 
En 2012, il recouvre un espace de la terrasse de fines couches de substrat pour permettre à la faune & à la Flore de construire un jardin. Des graines apportées par le vent ou les oiseaux s'installent et génèrent un nouveau paysage. Les plantes identifiées sont étiquetées deux fois par an. [Antoine HAMON]
Jardin des étiquettes
Gilles Clément- Jardin du Tiers Paysage

Misconceivable de Erwin Wurm 

Avec Misconceivable, Erwin Wurm nous propose une œuvre d’une qualité plastique remarquable. Outre la performance technique (un bateau qui semble se ramollir sur une écluse du canal de la Martinière),  le bateau n’est pas juste courbé, mais il donne l’illusion de plonger dans le canal tel un être vivant. Erwin Wurm trouve son inspiration dans les objets du quotidien en les regardant  d’une étrange manière,  au-delà de l’objet en lui-même et en percevant le mouvement qui le compose. L’artiste joue sur la perception du réel et nous amène à la réflexion en nous forçant à voir plus loin que le rationnel. [Virgile FRACCHETTI]
Misconceivable - Erwin Wurm
Lieu: écluse du canal de la Martinière , 44640 LE PELLERIN

Jardin étoilé de Kinya Maruyama

Kinya Maruyama est un artiste japonais de 70 ans soucieux de l'environnement et du bien être des gens. Le jardin étoilé qu'il a créé reflète bien cet engagement puisqu'il a été construit en partenariat, notamment avec la Mairie de Paimboeuf, les habitants de la région, des élèves de Paimboeuf, de Saint Saint-Nazaire etc.
Ces rencontres sont la preuve de l'humanisme qu'imprime Maruyama à chacun de ses projets, son but étant de transmettre le savoir de chacun pour aboutir à un projet commun.
Les bases du jardin ont été dessinées à partir de la constellation de la Grande Ourse et des quatre points cardinaux. Il a été bâti avec des matériaux principalement végétaux provenant de la région ; son jardin permet au spectateur de déambuler, de grimper ou encore de se reposer et contempler la nature en permanente évolution. [Lisa MONSIMIER]
Jardin étoilé - Kinya Maruyama

Le Serpent d'océan de Huang Yong Ping 

  Serpent d'océan - Huang Yong Ping

Serpent d’océan est une œuvre monumentale réalisée par Huang Yong Ping en 2012 dans le cadre de l'édition 2012 du festival Estuaire. L’artiste, d’origine chinoise, vit en France depuis les années 90. La réalisation de son oeuvre met en place la représentation d’un serpent imaginaire. Celui-ci mesure près de 130m de long et se situe sur la pointe du Nez de chien près du pont de Saint-Nazaire sur la plage de Saint Brévin. Entre vents et marées, ce serpent nous donne l’impression de suivre les courants avec élégance. En effet, cet énorme squelette de serpent surprend par sa grandeur et son aplomb : cette « bête » surgit de la mer avec sa gueule démesurée. Son mouvement la rend vivante. On imagine qu’elle a traversé les mers et s’est échouée sur cette plage.



On peut voir que les lignes de ses vertèbres jouent avec les courbes du pont de Saint-Nazaire. La manière dont la structure se pose sur le sable rappelle également étrangement l’architecture des carrelets, ces petites pêcheries typiques de la côte atlantique faites entièrement de bois. En faisant apparaître sur les rives de l’Europe une des figures majeures de la mythologie chinoise, le serpent, Huang Yong Ping aborde avec brio les notions d’identité et d’hybridité culturelle. En effet, le squelette apparaît au rythme de la marée, et accueille, peu à peu, la faune et la flore marines. L’artiste réalise donc un exploit, mettre en relation l’art et la nature pour que les deux ne fassent plus qu’un. [Elaura COUTON]

LES ANNEAUX DE BUREN

Anneaux de Buren - Nantes



La pièce intitulée Les Anneaux de Daniel Buren, situées sur le quai des Antilles à Nantes, est une œuvre qui se compose de dix-huit anneaux métalliques alignés à égale distance sur une ligne droite de huit cent mètres de long. Cette œuvre s’inscrit dans un environnement où se mêlent plusieurs histoires : urbaines, industrielles, navales, ouvrières, naturelles. Le lieu est porteur d'une histoire, d'une mémoire et résolument tourné vers l'avenir. En effet les anneaux contrastent avec le côté artificiel et urbain des hangars et le courant naturel de la Loire qui s'ouvre largement sur l'estuaire côté rive. De plus, c’est en ces lieux que l'histoire navale de la ville s’est déroulée, côté estuaire et c’est ici que se développe aujourd’hui l’un de grands projets architecturaux et urbains de la ville.

« En arrivant ici, j'ai vite perçu que cette promenade offrait un nouveau point de vue sur le paysage urbain et qu'en jouant avec la série, le fractionnement, on pouvait concevoir quelque chose autour du cadre, du cadrage qui découperait l'espace en différentes parcelles. Après, il a fallu déterminer la taille de chaque anneau métallique (quatre mètres de diamètre) et l'intervalle entre chaque structure." (Daniel Buren)

De jour, l'œuvre compose une série d'anneaux argentés qui rythme une balade. De nuit, les anneaux s'illuminent et alternent des couleurs rouges, vertes, et bleues en répétition. Ils rythment aussi d'une autre manière le parcours des personnes qui sortent le soir au Hangar, et marquent ce lieu de rendez-vous des plus habitués. De l'autre coté de la Loire, les lumières des anneaux se reflètent sur l'eau et dessinent une surface colorée. Cette installation est devenue un passage obligatoire pour les touristes qui souhaitent visiter Nantes. [Bérangère LEVY]

Anneaux de Buren - Nantes - Quai des Antilles

The setters, les colons de Sarah Sze

The setters - Les colons Sarah Sze 

Sarah Sze, née en 1969 à Boston, est une artiste et sculptrice américaine, vivant à New York. Sarah Sze est particulièrement connue pour ses sculptures In Situ éphémères, dans lesquelles des milliers de petits objets de la vie quotidienne sont assemblés dans des formes fragiles, légères et étirées, souvent avec beaucoup d'ironie. Les Colons, œuvre disposée le long du chemin, invite à parcourir et ressentir le site. La balade se déroule au contact de la végétation luxuriante, ainsi le rêve et l'espace se confondent. Trois arbres sont littéralement “colonisés” par un ensemble de sculptures, comme une contagion, créant une série de rencontres improbables sous nos latitudes : un ourson grimpant sur une souche, aidé par sa mère, un jaguar se prélassant et une colonie de singes occupant le troisième arbre. Les sculptures, parfaitement réalistes et visibles du fleuve et de la rive, sont de couleur noire et prennent ainsi l’apparence de silhouettes. Chaque animal est pris dans l’instantané d’un comportement précis : il chasse, se lave, joue, dort. Les sculptures transcrivent un sentiment de retour aux sources mis en scène par les animaux et les interactions qu'ils ont entre eux, et nous rappellent combien les liens naturels qui nous unissent sont importants, et qu'ils ont tendances à s'estomper dans nos sociétés modernes. Cependant la mise en scène est amusante et poétique. Pour l’artiste, “elles jouent avec l’idée d’un désir de retour à la nature et au sauvage” pour ainsi créer de très belles choses, d'un caractère vraiment spécial et indigène. [Pierre ARASSUS]
The setters - Les colons Sarah Sze 

Jenny Holzer - Le Palais de Justice

Le Palais de Justice, Nantes 

Jenny Holzer est une artiste conceptuelle américaine née en 1950 à Gallipolis en Ohio. C'est à l'université de Chicago qu'elle travaille le dessin, la peinture et l'imprimerie. En 1977 elle abandonne la peinture pour se consacrer à l'écriture car elle s'intéresse particulièrement au langage et au poids des mots. Elle est influencée par l'art minimal et l'art conceptuel. Dans ses réalisations, elle remet en cause l'espace des galeries et des musées ainsi que le rôle de l'artiste individualiste. 
Au Palais de Justice à Nantes qui présente une architecture imposante conçue par Jean Nouvel, dans la salle des pas perdus, Jenny Holzer fait lentement défiler le long des colonnes des textes fondateurs de la justice française ( Code civil, droits de l'homme). Ainsi, elle  joue sur les reflets offerts par le revêtement du Palais de Justice et les baies vitrées afin de donner une impression d'infini. [Romane TORQUEAU]

Orlan à l'UFR de médecine de nantes


Orlan est une artiste plasticienne française qui vit et travaille entre Paris, New York et Los Angeles.
Pour regarder l’intervention artistique d’ORLAN, il faudra vouloir la voir en prenant une position physique qui ne peut être maintenue qu’un temps car elle est peu confortable. Pour la voir vraiment, il faudra également s’arrêter un instant, interrompre un trajet ou prendre le temps d’une pause. Au plafond, l’image ne s’impose pas comme sur un mur. Le dispositif permet de respecter le parti-pris de l’architecte. Des images sont imprimées sur de la toile tendue sur la travée en plafond dans la double hauteur du hall de la Bibliothèque Universitaire. Radiographie des temps interroge le statut du corps dans la société ainsi que ses systèmes de représentation. Dans ce projet, Orlan construit son intervention en mettant les corps et les regards en jeux. Cette œuvre reprend des techniques d’imagerie médicale, induite par le contexte d’une Université de médecine et de pharmacie, tout en interrogeant l’histoire de la ville de Nantes  et son passé négrier. 
[Liz GAUTIER]

Orlan, à l'UFR de médecine de Nantes 

Morellet - De temps en temps - Bâtiment Harmonie Atlantique - Nantes

Batîment Harmonie Atlantique, De temps en temps

Le bâtiment de la Mutuelle Harmonie Atlantique a été construit dans les années 1960. Depuis il à été rénové par CANAL Atelier d’architecture (Daniel et Patrick RUBIN), qui à recouvert les 6 000 m2 de la façade d’un filtre de verre et d’acier. Une œuvre y a été insérée par François Morellet, celle d’un “indicateur météorologique” qui s’étend sur toute la façade. L’œuvre est en perpétuelle changement suivant les différentes humeurs du temps. Chaque jour, au travers de trois “habillages” lumineux, la façade laisse apparaître des nuages (arcs blancs), un soleil (cercle rouge) ou la pluie (tirets bleus) qui annoncent le temps qu’il fera quatre heures plus tard. François Morellet est un artiste né en 1926 à Cholet. C’est un artiste rigoureux qui aime les formes géométriques, il refuse d’imposer aux spectateurs les décisions arbitraires de toute création artistique. [Guillaume ALLEMON]
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Anish Kapoor, Cloud, Chicago

Cloud - Anish Kapoor, Chicago 

C'est au Millenium Park de Chicago qu'en 2004, Anish Kapoor, artiste sculpteur britannique, érige le Cloud Gate. Haut de 13 mètres, ce gros haricot géant surnommé "Bean", est devenu un spot photographique incontournable dans la ville où les gens se prennent en photo comme avec un miroir déformant aux reflets psychédélique. Composé de 168 plaques d'acier inoxydables soudées puis polies pour donner cet aspect chrome, ses formes courbes donnent des jeux de reflet qui attirent l'attention. La forme concave offre une arche de trois mètres de haut qui permet le passage des visiteurs.
Lorsqu'on s'éloigne, on s'aperçoit à quel point l'œuvre est présente et anime la ville, elle contraste avec la rigueur verticale des buildings et offre une vision abstraite, rêveuse du monde. [Thibault MERLET]

La Tour Kapoor

La Tour - Anish Kapoor
Les Jeux Olympiques 2012 ont permis de rapprocher deux domaines bien distincts, le sport et l’art contemporain. En effet, le plasticien et artiste Anish Kapoor a été mobilisé afin de dessiner et construire une sculpture monumentale située à l’Est de Londres, à côté du grand Stade Olympique où se sont déroulées les épreuves d’athlétisme ainsi que les cérémonies officielles. Cette Tour, constituée d’une structure centrale entourée de grandes hélices en acier rouge, domine du haut de ses 115 mètres les visiteurs qui la regardent du sol. Les spectateurs peuvent monter le long de la sculpture, en ascenseur ou à pieds à l’aide d’un gigantesque escalier en colimaçon, et arriver sur une plateforme circulaire permettant d’avoir une vue imprenable sur l’ensemble de la ville de Londres.
Cette sculpture contemporaine semble hors norme et peu commune pour la plupart des gens. Anish Kapoor lui-même a décrit son œuvre comme « étrange » en évoquant le mouvement de ces hélices rouge. Il finit par dire « C'est dérangeant, et je pense que cela fait partie de sa beauté ». [Eglantine CASSAND]


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