samedi 18 janvier 2014

Le film d'animation, histoires et découvertes…

Edito

Le film d'animation a commencé à exister bien avant le cinéma, et ce parce qu'il utilise un procédé extrêmement simple, que l'on doit à son ancêtre, le folioscope.

Le mouvement était créé en feuilletant un livret dont les pages étaient dessinées ou peintes.
Au XIXème siècle, l'apparition d'appareils optiques permet la projection de dessins animés, dont le premier fut réalisé par Émile Reynaud en 1892, trois ans avant la scéance du cinématographe des Frères Lumière.
Aujourd'hui, les films d'animation sont aussi effectués à partir de photographies ou d'images numériques.

Films d'animation expérimentaux

Emile Reynaud

Emile Reynaud est né le 8 décembre 1844 et est décédé le 9 janvier 1918 en France. Son père était graveur de médailles et horloger, sa mère aquarelliste c'est de leur main qu'il apprend la mécanique de précision ainsi que le dessin.Passionné, de mécanique et des arts graphiques, il entre comme apprenti dans l'atelier Adolphe Gaiffe à Paris, où il travaille à la réparation, au montage et à la mise au point d'instruments d'optique et de physique. Il travaillera ensuite chez un portraitiste avec lequel il fait de la retouche photographique. Emile Reynaud s'installera ensuite en tant que photographe à Paris. Il suivra des cours de vulgarisation scientifique par projection lumineuse ce qui lui permettra de commencer ses recherches dans ce domaine. Au bout de 15 années de recherches et d'expérimentations, il élaborera le Praxinoscope en 1876 qui permet de visualiser une animation cyclique à travers un cylindre à facettes de miroirs tournant autour d'un axe, puis le Théâtre optique en 1892 qui permet de projeter des images animées. 
Grace à ses inventions, il devint également réalisateur des premiers films d'animation projetés au cinéma tels que les "Pauvre Pierrot" (5 minutes) réalisé en 1892 puis de "Autour d'une cabine" réalisé en 1894. Ses films d'animation réalisés entre 1892 et 1898 seront nommés "Les Pantomines lumineuses". 
Aujourd'hui, trace de la naissance du dessin d'animation, ces films restent un patrimoine culturel international.  (Florise Jacques)

Viking Eggeling

Né le 21 octobre 1880 à Lund en Suède et mort le 19 mai 1925 à Berlin en Allemagne, Viking Eggeling est un peintre et un cinéaste suédois.Film : Diagonale Symphonie (1924)
Symphonie diagonale (en suédois Diagonalsymfonin) est un film muet d'animation, précurseur du courant cinématographique expérimental.
Construite à partir de 6 720 dessins, cette Symphonie diagonale s'articule autour de formes géométriques blanches se mouvant au gré de leurs apparitions et de leurs disparitions sur un fond noir uni.

"Une danse cosmique de figures abstraites denses, qui surgissent et puis sont injectées
dans des séquences de création et de destruction, des phénomènes immatériels qui sont des transformations de matière et qui sont illustrées selon plusieurs niveaux. L'espace est ce à travers quoi la lumière se meut. Les figures sont des embryons, le mouvement diagonal brise l'équilibre et le repos par des activités dynamiques sans cassure. Le temps et l'espace sont interactifs." Louise O'Connor, extrait du site: www.sonore-visuel.fr
(Paulin Giret)

Hans Richter

Hans Richter est un pionnier du cinéma expérimental. Pour lui, le cinéma permet la rencontre entre tous les types de création, il mélange la peinture, la photographie mais aussi l'architecture. En 1921, il crée Rythme 21, une animation abstraite de trois minutes, succession exhaustive de carrés et rectangles blancs sur fond noir. Cette radicalité dans la forme et la couleur peut être mise en parallèle avec celle du Carré blanc sur fond blanc de Kasimir Malévitvh. Il collaborera d'ailleurs avec ce dernier en 1927. Son travail est précurseur et influença de nombreux architectes, designers et artistes tel que Mies van Der Rohe.
On peut également retrouver un résonance entre Rythme 21. et les génériques pubs de canal+ des années 90. 
(Anais Bourcier)





Mary Elen Bute

Mary Elen Bute, née en 1906, a tout d'abord étudié la peinture, avant de s'intéresser à l'éclairage scénique et tout particulièrement aux orgues musicaux, sortes d'instruments dont il a été fait de nombreuses versions, et dont le but est de retranscrire les sons d'une façon visuelle. C'est donc rapidement cette relation entre le son et l'image qui l'a inspiré pour ses différentes œuvres. Elle a commencé sa carrière sur une série appelée Synchromy, dont vous pouvez ici voir le numéro 4, qui nous donne à voir une illustration visuelle de la musique entendue, en l'occurrence une Toccata de Jean Sébastien Bach. Malgré des illustrations abstraites - des formes géométriques qui évoluent sur un fond non identifiable - elle arrive à éveiller en nous de profondes émotions qui nous font vivre la musique, vibrer à son rythme. Tout au long de sa carrière et bien qu'elle se soit plus tard orientée vers des formes moins abstraites elle s'est attachée à rendre ce rapport entre les sens. (Sullivan Jolly)


Walter Ruttman

Walter Ruttman est né le 28 décembre 1887 à Francfort et mort le 15 juillet 1941 à Berlin. Walter Ruttman est un architecte, peintre et cinéaste Allemand. Il est l'un des premiers réalisateurs de film abstrait en Allemagne et est surtout connu pour sa serie Lichtspiel Opus (1921)Ce film expérimental d'un peu moins de 10 minutes est composé de plus de 10 000 images colorées séparément et représente des vagues colorées qui ondulent. (Tristan Riaud)

Walter Ungerer

Meet me, Jesus est un court métrage réalisé par Walter Ungerer en 1966. Walter Ungerer est un réalisateur et un artiste de renommée internationale, né en 1935 à New-York de parents immigrés allemands, il est diplômé du Pratt Institute en architecture et en art en 1958. C'est à son retour du Nigéria, où il était directeur de la photographie pour la télévision, qu'il se tourne vers le cinéma indépendant et produit 5 films en 5 ans, dont Meet me Jesus. Ce film lui a valu une reconnaissance nationale en tant qu’artiste d’animation expérimentale, il fut récompensé à travers une exposition au Festival du Film Ann Arbor en 1966.
Mais qu'est-ce que ce film, dont le titre sonne comme un dernier appel, " Viens à moi Jesus, Viens à moi, Viens à moi au milieu des airs, et si ces ailes devaient me faire faillir, viens à moi Jesus avec une autre paire ". Voilà,
 le film commence par une citation de Josh White. Certains ont interprété ce film comme racontant l'histoire de la civilisation, de la perte de l'innocence, de la dignité et de l'espoir. Il fait défiler des musiques et des images, qui nous sont étrangères au début mais qui de plus en plus ressemblent à notre société d'aujourd'hui jusqu'à montrer l'industrialisation de la pêche, avec des poissons sur un tapis roulant. Ce court-métrage de manière générale est assez unique autant dans sa forme que dans son sens, et montre clairement le malaise d'une société dépassée. (Eugénie Lacombe)




James Whitney

James Whitney est né en Californie en 1921. Il collabora avec son frère John pour quelques-uns de ses films. Notamment pour “Twenty-Four Variations on an Original theme”, où ils s'inspirent de la structure d’un principe sériel de Schönberg. James a passé trois ans sur “Variations on a Cercle” (1942). Il s’intéresse à la spiritualité, la psychologie Jungienne, l’alchimie, le yoga, le taoïsme et Krishnamurti. Par la suite, toutes ces passions influencèrent énormément son travail. Entre 1950 et 1955, il réalise “Yantra” entièrement à la main en poinçonnant des patrons avec une épingle. Avec ces patrons, il peint sur des feuilles et créé ainsi un mouvement fluide et dynamique. Son frère met au point un système informatique analogue qui permis à James de finir sur le film "Lapis" (1965) en à peine deux ans. En effet, il a continué à travailler avec un patron, mais la caméra reliée à l'ordinateur lui a permis de superposer ses images selon différents angles. On y voit de plus petits cercles osciller dans un déploiement kaléidoscopique de couleurs au rythme d’un sitar indien. Ce motif, accompagné de la musique, hypnotise. (Magalie Braud)





Oskar Fischinger

Oskar Fischinger est un artiste de l'art d'animation allemand. Il réalise des films abstraits d'animation en volume à base de pâte à modeler. Il est considéré comme un pionnier créateur du film expérimental. Il est un créateur d'animation extraordinaire qui utilise beaucoup de techniques pour créer ses œuvres. Il a influencé beaucoup l'Avant-Garde des cinéastes Américains. Dans ses travaux, il a décidé de combiner ses deux grandes passions, la musique et les arts graphiques. Inspiré des travaux de Ruttman. Oskar Fischinger a commencé à expérimenter avec des couleurs liquides et des matériaux comme la cire et l’argile. Les travaux d’Oskar Fischinger sont surprenants de modernité pour l’époque. Pour Fantasia, Walt Disney s'inspirera en partie de son travail.
(Shuhan Wang)



Stan VanDerBeek

Stan VanDerBeek (1927-1984). Ayant étudié l'art et l'architecture dans un premier temps à l'université de Cooper Union, à New York, puis à l'université de Black Mountain en Caroline du Nord, VanDerBeek a marqué l'histoire du film d'animation. L'artiste Américain est parvenu à réaliser des animations à la fois radicales, politiques, critiques mais surtout esthétiques entrant, pour ses plus récentes compositions, dans l'esprit des collages Surréalistes et Dadaïste.
Dès le début des années 1960, VanDerBeek a conçu des performances multimédias à l’aide d’animations informatiques, avec le soutien de Bell Telephone Laboratories. Pour ces réalisations, l'artiste travaillait avec de multiples projections sur écrans mobiles sur lesquels s'animent des collages de haute densité traitant l’image.
L'animation A La Mode, réalisé en 1957 est une des animations de l'artiste américain. "Un montage de femmes et d'apparences, une fantaisie sur la beauté et la féminité, d'apparences, un hommage, un mirage. Un vêtement satirique". Rapidement éditée, cette animation composée de collage est l'une des vidéos ayant marquée la carrière de l'artiste. (Ophélie Brunet)


Salvador Dali

Destino est le projet commun de Salvador Dali et Walt Disney qui fut réalisé en 1946 mais qui ne sortira qu'en 2003. Ce court-métrage nous raconte l'histoire de Chronos, Dieu grec du temps, immortel et fou amoureux d'une femme qui, elle, est mortelle. Cette femme tente par tous les moyens de le délivrer de sa forteresse. On y retrouve tout l'univers de Dali : les horloges du très connue tableau La Persistance de la Mémoire et aussi les paysages montagneux, désertiques, les personnage aux formes biscornus… Aucune parole mais une Ballade d'Armando Domingez qui nous entraîne un peu plus dans l'univers de Salvador Dali. (Manon Rio)


Larry Jordan

Larry Jordan, de son vrai nom Lawrence Jordan, est né en 1934, à Denver.
Il est connu dans le monde principalement pour son coté avant-gardiste du cinéma américain, créant des films depuis 1952. Il a produit plus de 40 animations et films expérimentaux. Il réalise des animations en faisant des collages de papiers. Ces œuvres ont fortement été influencées par Joseph Cornell, un mentor et un ami, entre les années 50 et 60. Son animation expérimentale Carabosse a été réalisée en 1980, cette interprétation en bleu indigo est mise en scène sur fond noir, comme dans une pièce de théâtre. Les personnages en bleu nous proposent un petit opéra surréaliste, se déroulant sur la musique de piano d'Éric Satie. 
(Bettina Rambaud)




Norman McLaren

"L'œil entend, l'oreille voit." C'est ce que Norman McLaren, réalisateur canadien d'origine britannique retranscrit dans son travail. Il est considéré comme l'un des grands maîtres du cinéma d'animation mondial. Son nom est étroitement associé à l'Office national du film du Canada. Expérimentateur sans limite, McLaren voit le cinéma d’animation d'une façon singulière : le cinéaste doit s'inspirer du peintre et doit contrôler toutes les étapes de la réalisation de son film. Il a expérimenté de nombreuses techniques : grattage de pellicule, peinture sur pellicule, et même peinture du son sur pellicule. Dans son animation intitulée "Dots" (1949), l'artiste a directement dessiné les images ainsi que la piste sonore sur la pellicule à l'aide d'une plume. Ainsi, il trouve une parfaite harmonie entre son et image. (Hugo Chaffiotte)



Varèse et Le Corbusier


Suite à un scandale, les parisiens refusait de travailler avec Varèse. Lorsque l’on commande à Le Corbusier un pavillon pour l’Exposition Universelle de 1958, celui-ci choisit de travailler avec Varèse. La musique qu’il compose devait accompagner la projection d’images choisies par Le Corbusier. Aucune synchronisation n’était prévue.
Le Poème électronique, composé de 3 pistes, était diffusé sur 400 haut-parleurs tout le long du parcours de l’exposition. Le poème est composé de sons électroniques purs et de sons concrets. 
(Camille Evrard)




Osvaldo Cavandoli


Créée par le dessinateur italien Osvaldo Cavandoli, La Linéa est une série télévisée d’animation Italienne diffusée à partir de 1971 sur la « Rai ». L’artiste commence sa carrière en tant que dessinateur technique chez Alfa Roméo mais dégage un intérêt particulier pour les dessins animés. Il s’oriente alors vers Nino Pagot, le créateur de Caliméro. Très vite, il crée une série mettant en scène un personnage anonyme au simple tracé linéaire blanc sur fond uni de couleur. Il se déplace alors sur une ligne horizontale qui n’a de limite que par la volonté du crayon du dessinateur. Celui-ci, dont on ne voit ponctuellement qu’une main tenant un crayon, crée une atmosphère de complicité avec ce petit personnage râleur et expressif, qui selon son créateur "Ne manque pas de poésie". Balou, comme on le surnomme dans certains pays, appelle le dessinateur afin de lui venir en aide en modifiant les décors. Aujourd’hui, La Linéa reste encore une référence dans le dessin d’animation amusant petits et grands, traitant de sujets quotidiens. (Tanguy Prigent)




Piotr Kamler

Piotr Kamler est un réalisateur de films d’animations expérimentaux. Ce français d’origine polonaise, né à Varsovie en 1936, travaille sur ses films de manière solitaire : dessin, prises de vues, montage. Il est présent de la conception à la finition. Il recherche la création artistique par le biais de différents procédés et matériaux particuliers qui lui permettent d’élever l’animation au rang d’art. Les films de Piotr Kamler se caractérisent par une esthétique que l’on pourrait qualifier de surréaliste et proche de la science-fiction. Les formes géométriques reviennent régulièrement et constituent, dans certains films, des personnages à part entière. Enfin, on retrouve de nombreux questionnements philosophiques et métaphysiques. Tout cela étant traité de façon très poétique par l’artiste. L'intégralité de son œuvre a été éditée par AAA Productions sous l’intitulé de : A la recherche du temps(Louison Guilbaud)


William Kentridge

William Kentridge est un artiste sud-africain né à Johannesburg en 1955, diplômé d'une licence de sciences politiques et de l'école des Beaux-Arts de Johannesburg, il étudiera aussi le théâtre à l"école Jaques Lecoq à Paris. En 1975, il devient acteur et metteur en scène pour la troupe de Junction Avenue à Johannesburg, ce n'est qu'en 1989 qu'il réalisera sa première animation. Il dit lui même : "Je peignais le décor d'une pièce, Sophiatown, quand un ami a eu l'idée de filmer l'évolution de mon travail. De là est née l'idée, pour moi, de faire de la vidéo en filmant la progression de mes toiles."
En effet cet artiste est particulièrement reconnu pour sa manière spécifique de faire de l'animation, il dessine au charbon ou fusain toujours sur la même feuille de papier. Ainsi ses vidéos conservent les traits de ses dessins antérieurs contrairement aux films d'animation classiques dans lesquels chaque mouvement est dessiné sur une feuille séparée. Il utilise l'animation pour traiter de sujets sociaux et politiques afin de dénoncer certains maux de la société sud-africaine. Il lui arrive aussi parfois d'inclure son autoportrait dans ses vidéos.Dans cette vidéo, l'artiste dénonce en dessinant : "On Johannesburg, anything is possible" 2010. (Constance Barbeau)



Nos découvertes 


A suivre, les recherches personnelles des étudiants proposant une série de films d'animation plus contemporains.

He was a sweet man
Daniela Sherer est une illustratrice ayant été diplômeé du Royal College of Art de Londres, elle a créé le film d'animation"He was a sweet man" fait à partir de dessins noir et blanc à la main mêlant abstraction et graphisme. La subtilité de l'histoire et des dessins accompagné d'un air de piano de Dickie Duncan Thum nous plonge dans un univers très personnel et subtile…  
(Florise Jacques)


Paperman 
Paperman est un court métrage d'animation américain en noir et blanc, sorti en 2012. Réalisation: John Kahrs. Touchante et intemporelle, l'histoire d'une rencontre sur le quai d'une gare en plein New-York. Scénario: Clio Chiang et Kendelle Hoyer. Production: Walt Disney Animation Studios (Paulin Giret)


The Inversion
The Inversion de Vladislav Solovjov, est une courte vidéo d'animation 3D. L'échange rythmé entre l'image et la musique rend l’expérience captivante. D’ailleurs l'auteur nous conseille de brancher nos casques et mettre plein écran. (Anais Bourcier)



Western spaghetti
Cette petite animation sans prétention réalisée par PES nous propose une relecture poétique de notre quotidien. (Sullivan Jolly)


Kiss: A Love Story
Kiss: A Love Story réalisé par Joseph Hodgson & Franck Aubry. Ce cour métrage d'un peu plus de 3 minutes raconte une histoire d'amour entre le soleil et la lune, une histoire pleine de poésie. (Tristan Riaud)


Felix Colgrave
Le travail de Felix Colgrave en plus d'être très riche graphiquement sait nous balader dans un univers complètement loufoque où la chaîne alimentaire n'a rien à voir avec la nôtre. (Eugénie)


Jen StarckJen Starck est un artiste américain qui travaille surtout à partir de papier. 
(http://la-pause.net/jen-stark-lexperience-du-papier/)
Ses idées sont basées sur la réplication et l'infini, en écho à des modèles et des conceptions intelligentes observés dans la nature. J'ai trouvé son travail intéressant car lorsque Jen transforme son travail papier en animation, il y a un côté très hypnotique, comme dans le travail de James Whitney. Les jeux de formes et de couleurs se rapprochent des jeux d'optiques sans en être puisque les formes bougent réellement. (Magalie Braud)



Muto
Muto est une peinture murale réalisée en 2008 à Buenos Aires par BLU, un graffeur et vidéaste italien né à Bologne en Italie. (Shuhan Wang)


McBess
Graphiste à la renommée internationale, McBess est un artiste qui a su, avec des dessins à la fois intriguants par leur visuel noir et blanc mais aussi provocateurs de par les sujets traités, s'affirmer dans le monde artistique. En travaillant pour Deezer, McBess s'essaie à présent à l'animation, toujours avec les personnages qui lui sont propres, en noir et blanc. Composant une animation fluide avec des personnages se transformant au rythme de la musique, McBess nous rend ici une animation de qualité et nous prouve son talent. (Ophélie Brunet)

The Bishop
Clip du groupe The Bishop pour la chanson "Polygonn" de leur première album "All Lost Time". (Manon Rio)


Embrace
Animation expérimentale contemporaine.
Ashley Rae Pearsal nous propose un jeu entre danse et graphisme 2D, réalisé en 2012, avec la danseuse Megan E. Martinez. 
(Bettina Rambaud) 

Mrzyk & Moriceau
Une animation de Mrzyk & Moriceau pour Jackson and His Computerband, choisie pour le style personnel du couple d'artistes qu'ils sont. Un univers particulier qui fonctionne, que ce soit en dessin ou en animation. (Hugo Chaffiotte)


PES
L'artiste PES nous présente ici une animation représentant la vie dans le profondeurs d'une mer plutôt étrange, faite d'objet en métal. (Camille Evrard)


Jonny Lawrence
Aujourd'hui, beaucoup d'artistes comme Jonny Lawrence, reproduisent le même principe que Osvaldo Cavandoli faisant intervenir la main du dessinateur, ce qui crée une interaction intéressante et humaine amenant à une sensibilité particulière dans un court métrage. (Tanguy Prigent)

Max Hattler
Max Hattler est un artiste allemand qui réalise des vidéos et des films expérimentaux. En 2012 il a réalisé « X » qui a la particularité d’être projeté sur un « mur d’eau ». (Louison Guilbaud)


CORE 
Par le collectif Russe Selfburning sur un sound-design d'Alexey Devyanin, cette vidéos d'animation expérimentale réalisée en 2010 est intéressante par son caractère abstrait puis figuratif et l'histoire qu'elle raconte. (Constance Barbeau)


Travail de regroupement réalisé par Thomas Laroche et Théophile Collet

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