L'ART CONTEMPORAIN DANS L'ESPACE PUBLIC
Cette semaine, les étudiants en deuxième année Design Produit à l’Ecole de Design Nantes-Atlantique se sont penchés sur des œuvres d’art contemporain installées dans l’espace public.
L’art a, depuis toujours, trouver place dans l'espace public, qu’il s’agisse de fresques murales, de statues et monuments historiques ou religieux. L'enjeu était souvent de glorifier le pouvoir en place (statuaire de personnages politiques ou héroïques, art de propagande dans les dictatures) de rendre visible l'histoire, la religion. Il semblerait que maintenant, l'enjeu se déplace vers un objectif plus culturel, plus démocratique, plus festif, voire carrément libre ou hors norme (le Street-art)
Les œuvres présentes dans l’espace public permettent à tout un chacun un moment d’évasion, elles attirent l’œil du passant qui se trouve invité à contempler ou même à y participer… Nous sommes intrigués, fascinés, impressionnés parfois ébahis, devant un message ou tout simplement face à une nouvelle perspective qu’offre l’artiste à travers son œuvre.
Les œuvres proposées dans ce dossiers se situent majoritairement à Nantes ou proche de Nantes, elles sont pérennes et sont toutes des commandes publiques. [Margaux RIVIERRE & Maxime BIGONNET]
L’art a, depuis toujours, trouver place dans l'espace public, qu’il s’agisse de fresques murales, de statues et monuments historiques ou religieux. L'enjeu était souvent de glorifier le pouvoir en place (statuaire de personnages politiques ou héroïques, art de propagande dans les dictatures) de rendre visible l'histoire, la religion. Il semblerait que maintenant, l'enjeu se déplace vers un objectif plus culturel, plus démocratique, plus festif, voire carrément libre ou hors norme (le Street-art)
Les œuvres présentes dans l’espace public permettent à tout un chacun un moment d’évasion, elles attirent l’œil du passant qui se trouve invité à contempler ou même à y participer… Nous sommes intrigués, fascinés, impressionnés parfois ébahis, devant un message ou tout simplement face à une nouvelle perspective qu’offre l’artiste à travers son œuvre.
Les œuvres proposées dans ce dossiers se situent majoritairement à Nantes ou proche de Nantes, elles sont pérennes et sont toutes des commandes publiques. [Margaux RIVIERRE & Maxime BIGONNET]
Lunar Tree de Mrzyk & Moriceau
Gravure selon Mrzyk & Moriceau |
Lunar Tree est une œuvre réalisée en 2012 par le célèbre duo de graphistes Mrzyk & Moriceau pour la 3ème et dernière édition d’ESTUAIRE Nantes. Du haut de la falaise de la butte Sainte-Anne, Lunar Tree prend la forme d’un arbre mort de 12 mètres de haut. Forme et couleur font paraître l’arbre comme un dessin en volume dans l’espace, dénudé de toute feuille et graphiquement très simple : seul se distingue la silhouette de l’arbre d’un blanc immaculé. De jour, depuis le square, il se détache du fleuve tandis que la nuit, depuis la pointe de l’île de Nantes, un halo lumineux émane de chacune de ses branches qui surgissent fantomatiques sur fond noir. En moins d’un an, l’œuvre de Mrzyk & Moriceau est devenue un point incontournable de la ville de Nantes. Elle est fréquentée par deux types de visiteurs bien distincts : les touristes venus observer la sculpture, et les passants noctambules du Hangar à Banane de l’autre coté du fleuve. [Romain SILLON]
Photo - Lunar tree
Les Triangles de Félice Varini
Felice Varini est un artiste contemporain Suisse. Ses œuvres sont des anamorphoses* disposées dans l’espace architectural : "En général, je parcours le lieu en relevant son architecture, ses matériaux, son histoire et sa fonction. A partir de ses différents point de vue autour duquel mon intervention prend forme." Il réalise en 2007 la Suite de triangles dans le port de Saint-Nazaire. L’œuvre représente une anamorphose de triangles rouges disposés alternativement au dessus et au dessous d’une ligne horizontale recouvrant 2 kilomètres de bâtiments (soit la plus grande œuvre entreprise par l’artiste à l’époque). Au départ, il s’agissait d’un travail éphémère, mais, à la suite d’une demande de la ville, l’œuvre s’est vue pérenniser. Le point sur lequel l’œuvre prend véritablement forme se situe sur une terrasse panoramique. [Pauline SPARFEL]
site officiel de Varini
*Anamorphose : œuvre ou partie d’œuvre graphique ou picturale dont les formes sont distordues de manière à ce qu’elle ne reprenne sa configuration véritable qu’en étant regardée soit directement sous un angle particulier soit indirectement dans un miroir.site officiel de Varini
Suite de Triangles - Felice Varini - Saint Nazaire
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Le Pendule de Roman Signer
Portrait - Roman Signer |
A Trentemoult, l'artiste a découvert une centrale à béton inutilisée, construite vers la fin des années 1960 près du fleuve. Ce complexe mécanisme de couleur rouge se détache du paysage, il crée une transformation de la matière dans ce lieu. C’est cette richesse et ce pouvoir évocateur que Roman Signer souhaite mettre en lumière grâce à une intervention minimale. Un grand pendule de 7 m de long s’accroche au bâtiment. Il bat le temps, régulièrement et inexorablement. Cette horloge absurde, sans aiguille, marque la lente déchéance du bâtiment, la course inéluctable des êtres et des choses vers leur disparition. [Jean Baptiste DODIN]
Le Pendule - Roman Signer |
L'absence de Josep Van Lieshout
L'absence - Josep Van Lieshout |
C'est une sculpture qui est adaptée à son environnement. Du point de vue des passants, elle ressemble à une masse informe recouverte de bosses et d'excroissances bleues. Elle est dénuée de toute fonction et pourtant c'est un lieu où l'on peut boire, vivre et discuter.
L'artiste ne voulait imposer aucune limites à son œuvre de sorte qu'on peut y voir tout ce que l'on en espère. [Apolline HELLEZ]
L'Observatoire de Tadashi Kawamata
© D. Dubois - L'observatoire - Tadashi Kawamata |
© Pascal Collin - L'observatoire de nuit - Tadashi Kawamata
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Le Jardin du Tiers-Paysage de Gilles Clément
Le travail de Gilles Clément vient de l'observation qu'un paysage naturel n'est pas figé dans le temps, il change, se meut. Son travail à la "base sous marine" de Saint-Nazaire utilise la terrasse à ciel ouvert du bâtiment, entre ville et bassin portuaire. Il utilise les chambres d'éclatement des bombes pour faire passer 107 trembles (arbre à feuillage gris métallique) à travers les cavités du béton. Utilisant les feuilles des arbres pour faire scintiller la base avec le vent, il nous montre un aspect poétique du lieux.
En 2012, il recouvre un espace de la terrasse de fines couches de substrat pour permettre à la faune & à la Flore de construire un jardin. Des graines apportées par le vent ou les oiseaux s'installent et génèrent un nouveau paysage. Les plantes identifiées sont étiquetées deux fois par an. [Antoine HAMON]
Jardin des étiquettes |
Misconceivable de Erwin Wurm
Avec Misconceivable, Erwin Wurm nous propose une œuvre d’une qualité plastique remarquable. Outre la performance technique (un bateau qui semble se ramollir sur une écluse du canal de la Martinière), le bateau n’est pas juste courbé, mais il donne l’illusion de plonger dans le canal tel un être vivant. Erwin Wurm trouve son inspiration dans les objets du quotidien en les regardant d’une étrange manière, au-delà de l’objet en lui-même et en percevant le mouvement qui le compose. L’artiste joue sur la perception du réel et nous amène à la réflexion en nous forçant à voir plus loin que le rationnel. [Virgile FRACCHETTI]
On peut voir que les lignes de ses vertèbres jouent avec les courbes du pont de Saint-Nazaire. La manière dont la structure se pose sur le sable rappelle également étrangement l’architecture des carrelets, ces petites pêcheries typiques de la côte atlantique faites entièrement de bois. En faisant apparaître sur les rives de l’Europe une des figures majeures de la mythologie chinoise, le serpent, Huang Yong Ping aborde avec brio les notions d’identité et d’hybridité culturelle. En effet, le squelette apparaît au rythme de la marée, et accueille, peu à peu, la faune et la flore marines. L’artiste réalise donc un exploit, mettre en relation l’art et la nature pour que les deux ne fassent plus qu’un. [Elaura COUTON]
Sarah Sze, née en 1969 à Boston, est une artiste et sculptrice américaine, vivant à New York. Sarah Sze est particulièrement connue pour ses sculptures In Situ éphémères, dans lesquelles des milliers de petits objets de la vie quotidienne sont assemblés dans des formes fragiles, légères et étirées, souvent avec beaucoup d'ironie. Les Colons, œuvre disposée le long du chemin, invite à parcourir et ressentir le site. La balade se déroule au contact de la végétation luxuriante, ainsi le rêve et l'espace se confondent. Trois arbres sont littéralement “colonisés” par un ensemble de sculptures, comme une contagion, créant une série de rencontres improbables sous nos latitudes : un ourson grimpant sur une souche, aidé par sa mère, un jaguar se prélassant et une colonie de singes occupant le troisième arbre. Les sculptures, parfaitement réalistes et visibles du fleuve et de la rive, sont de couleur noire et prennent ainsi l’apparence de silhouettes. Chaque animal est pris dans l’instantané d’un comportement précis : il chasse, se lave, joue, dort. Les sculptures transcrivent un sentiment de retour aux sources mis en scène par les animaux et les interactions qu'ils ont entre eux, et nous rappellent combien les liens naturels qui nous unissent sont importants, et qu'ils ont tendances à s'estomper dans nos sociétés modernes. Cependant la mise en scène est amusante et poétique. Pour l’artiste, “elles jouent avec l’idée d’un désir de retour à la nature et au sauvage” pour ainsi créer de très belles choses, d'un caractère vraiment spécial et indigène. [Pierre ARASSUS]
Le bâtiment de la Mutuelle Harmonie Atlantique a été construit dans les années 1960. Depuis il à été rénové par CANAL Atelier d’architecture (Daniel et Patrick RUBIN), qui à recouvert les 6 000 m2 de la façade d’un filtre de verre et d’acier. Une œuvre y a été insérée par François Morellet, celle d’un “indicateur météorologique” qui s’étend sur toute la façade. L’œuvre est en perpétuelle changement suivant les différentes humeurs du temps. Chaque jour, au travers de trois “habillages” lumineux, la façade laisse apparaître des nuages (arcs blancs), un soleil (cercle rouge) ou la pluie (tirets bleus) qui annoncent le temps qu’il fera quatre heures plus tard. François Morellet est un artiste né en 1926 à Cholet. C’est un artiste rigoureux qui aime les formes géométriques, il refuse d’imposer aux spectateurs les décisions arbitraires de toute création artistique. [Guillaume ALLEMON]
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Cette sculpture contemporaine semble hors norme et peu commune pour la plupart des gens. Anish Kapoor lui-même a décrit son œuvre comme « étrange » en évoquant le mouvement de ces hélices rouge. Il finit par dire « C'est dérangeant, et je pense que cela fait partie de sa beauté ». [Eglantine CASSAND]
Jardin étoilé de Kinya Maruyama
Kinya Maruyama est un artiste japonais de 70 ans soucieux de l'environnement et du bien être des gens. Le jardin étoilé qu'il a créé reflète bien cet engagement puisqu'il a été construit en partenariat, notamment avec la Mairie de Paimboeuf, les habitants de la région, des élèves de Paimboeuf, de Saint Saint-Nazaire etc.
Ces rencontres sont la preuve de l'humanisme qu'imprime Maruyama à chacun de ses projets, son but étant de transmettre le savoir de chacun pour aboutir à un projet commun.
Les bases du jardin ont été dessinées à partir de la constellation de la Grande Ourse et des quatre points cardinaux. Il a été bâti avec des matériaux principalement végétaux provenant de la région ; son jardin permet au spectateur de déambuler, de grimper ou encore de se reposer et contempler la nature en permanente évolution. [Lisa MONSIMIER]
Jardin étoilé - Kinya Maruyama
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Le Serpent d'océan de Huang Yong Ping
Serpent d’océan est une œuvre monumentale réalisée par Huang Yong Ping en 2012 dans le cadre de l'édition 2012 du festival Estuaire. L’artiste, d’origine chinoise, vit en France depuis les années 90. La réalisation de son oeuvre met en place la représentation d’un serpent imaginaire. Celui-ci mesure près de 130m de long et se situe sur la pointe du Nez de chien près du pont de Saint-Nazaire sur la plage de Saint Brévin. Entre vents et marées, ce serpent nous donne l’impression de suivre les courants avec élégance. En effet, cet énorme squelette de serpent surprend par sa grandeur et son aplomb : cette « bête » surgit de la mer avec sa gueule démesurée. Son mouvement la rend vivante. On imagine qu’elle a traversé les mers et s’est échouée sur cette plage.
On peut voir que les lignes de ses vertèbres jouent avec les courbes du pont de Saint-Nazaire. La manière dont la structure se pose sur le sable rappelle également étrangement l’architecture des carrelets, ces petites pêcheries typiques de la côte atlantique faites entièrement de bois. En faisant apparaître sur les rives de l’Europe une des figures majeures de la mythologie chinoise, le serpent, Huang Yong Ping aborde avec brio les notions d’identité et d’hybridité culturelle. En effet, le squelette apparaît au rythme de la marée, et accueille, peu à peu, la faune et la flore marines. L’artiste réalise donc un exploit, mettre en relation l’art et la nature pour que les deux ne fassent plus qu’un. [Elaura COUTON]
LES ANNEAUX DE BUREN
La pièce intitulée Les Anneaux de Daniel Buren, situées sur le quai des Antilles à Nantes, est une œuvre qui se compose de dix-huit anneaux métalliques alignés à égale distance sur une ligne droite de huit cent mètres de long. Cette œuvre s’inscrit dans un environnement où se mêlent plusieurs histoires : urbaines, industrielles, navales, ouvrières, naturelles. Le lieu est porteur d'une histoire, d'une mémoire et résolument tourné vers l'avenir. En effet les anneaux contrastent avec le côté artificiel et urbain des hangars et le courant naturel de la Loire qui s'ouvre largement sur l'estuaire côté rive. De plus, c’est en ces lieux que l'histoire navale de la ville s’est déroulée, côté estuaire et c’est ici que se développe aujourd’hui l’un de grands projets architecturaux et urbains de la ville.
« En arrivant ici, j'ai vite perçu que cette promenade offrait un nouveau point de vue sur le paysage urbain et qu'en jouant avec la série, le fractionnement, on pouvait concevoir quelque chose autour du cadre, du cadrage qui découperait l'espace en différentes parcelles. Après, il a fallu déterminer la taille de chaque anneau métallique (quatre mètres de diamètre) et l'intervalle entre chaque structure." (Daniel Buren)
De jour, l'œuvre compose une série d'anneaux argentés qui rythme une balade. De nuit, les anneaux s'illuminent et alternent des couleurs rouges, vertes, et bleues en répétition. Ils rythment aussi d'une autre manière le parcours des personnes qui sortent le soir au Hangar, et marquent ce lieu de rendez-vous des plus habitués. De l'autre coté de la Loire, les lumières des anneaux se reflètent sur l'eau et dessinent une surface colorée. Cette installation est devenue un passage obligatoire pour les touristes qui souhaitent visiter Nantes. [Bérangère LEVY]
Anneaux de Buren - Nantes - Quai des Antilles
The setters, les colons de Sarah Sze
The setters - Les colons Sarah Sze
Jenny Holzer - Le Palais de Justice
Le Palais de Justice, Nantes
Jenny Holzer est une artiste conceptuelle américaine née en 1950 à Gallipolis en Ohio. C'est à l'université de Chicago qu'elle travaille le dessin, la peinture et l'imprimerie. En 1977 elle abandonne la peinture pour se consacrer à l'écriture car elle s'intéresse particulièrement au langage et au poids des mots. Elle est influencée par l'art minimal et l'art conceptuel. Dans ses réalisations, elle remet en cause l'espace des galeries et des musées ainsi que le rôle de l'artiste individualiste.
Au Palais de Justice à Nantes qui présente une architecture imposante conçue par Jean Nouvel, dans la salle des pas perdus, Jenny Holzer fait lentement défiler le long des colonnes des textes fondateurs de la justice française ( Code civil, droits de l'homme). Ainsi, elle joue sur les reflets offerts par le revêtement du Palais de Justice et les baies vitrées afin de donner une impression d'infini. [Romane TORQUEAU]
Orlan à l'UFR de médecine de nantes
Orlan est une artiste plasticienne française qui vit et travaille entre Paris, New York et Los Angeles.
Pour regarder l’intervention artistique d’ORLAN, il faudra vouloir la voir en prenant une position physique qui ne peut être maintenue qu’un temps car elle est peu confortable. Pour la voir vraiment, il faudra également s’arrêter un instant, interrompre un trajet ou prendre le temps d’une pause. Au plafond, l’image ne s’impose pas comme sur un mur. Le dispositif permet de respecter le parti-pris de l’architecte. Des images sont imprimées sur de la toile tendue sur la travée en plafond dans la double hauteur du hall de la Bibliothèque Universitaire. Radiographie des temps interroge le statut du corps dans la société ainsi que ses systèmes de représentation. Dans ce projet, Orlan construit son intervention en mettant les corps et les regards en jeux. Cette œuvre reprend des techniques d’imagerie médicale, induite par le contexte d’une Université de médecine et de pharmacie, tout en interrogeant l’histoire de la ville de Nantes et son passé négrier. [Liz GAUTIER]
Pour regarder l’intervention artistique d’ORLAN, il faudra vouloir la voir en prenant une position physique qui ne peut être maintenue qu’un temps car elle est peu confortable. Pour la voir vraiment, il faudra également s’arrêter un instant, interrompre un trajet ou prendre le temps d’une pause. Au plafond, l’image ne s’impose pas comme sur un mur. Le dispositif permet de respecter le parti-pris de l’architecte. Des images sont imprimées sur de la toile tendue sur la travée en plafond dans la double hauteur du hall de la Bibliothèque Universitaire. Radiographie des temps interroge le statut du corps dans la société ainsi que ses systèmes de représentation. Dans ce projet, Orlan construit son intervention en mettant les corps et les regards en jeux. Cette œuvre reprend des techniques d’imagerie médicale, induite par le contexte d’une Université de médecine et de pharmacie, tout en interrogeant l’histoire de la ville de Nantes et son passé négrier. [Liz GAUTIER]
Morellet - De temps en temps - Bâtiment Harmonie Atlantique - Nantes
Batîment Harmonie Atlantique, De temps en temps
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Anish Kapoor, Cloud, Chicago
Cloud - Anish Kapoor, Chicago
C'est au Millenium Park de Chicago qu'en 2004, Anish Kapoor, artiste sculpteur britannique, érige le Cloud Gate. Haut de 13 mètres, ce gros haricot géant surnommé "Bean", est devenu un spot photographique incontournable dans la ville où les gens se prennent en photo comme avec un miroir déformant aux reflets psychédélique. Composé de 168 plaques d'acier inoxydables soudées puis polies pour donner cet aspect chrome, ses formes courbes donnent des jeux de reflet qui attirent l'attention. La forme concave offre une arche de trois mètres de haut qui permet le passage des visiteurs.
Lorsqu'on s'éloigne, on s'aperçoit à quel point l'œuvre est présente et anime la ville, elle contraste avec la rigueur verticale des buildings et offre une vision abstraite, rêveuse du monde. [Thibault MERLET]La Tour Kapoor
La Tour - Anish Kapoor
Les Jeux Olympiques 2012 ont permis de rapprocher deux domaines bien distincts, le sport et l’art contemporain. En effet, le plasticien et artiste Anish Kapoor a été mobilisé afin de dessiner et construire une sculpture monumentale située à l’Est de Londres, à côté du grand Stade Olympique où se sont déroulées les épreuves d’athlétisme ainsi que les cérémonies officielles. Cette Tour, constituée d’une structure centrale entourée de grandes hélices en acier rouge, domine du haut de ses 115 mètres les visiteurs qui la regardent du sol. Les spectateurs peuvent monter le long de la sculpture, en ascenseur ou à pieds à l’aide d’un gigantesque escalier en colimaçon, et arriver sur une plateforme circulaire permettant d’avoir une vue imprenable sur l’ensemble de la ville de Londres.Cette sculpture contemporaine semble hors norme et peu commune pour la plupart des gens. Anish Kapoor lui-même a décrit son œuvre comme « étrange » en évoquant le mouvement de ces hélices rouge. Il finit par dire « C'est dérangeant, et je pense que cela fait partie de sa beauté ». [Eglantine CASSAND]