NOS ARTISTES COUP DE CŒUR.
Introduction:
Nous avons tous un artiste qui nous plait d’avantage que les autres, parce que son travail nous parle plus ou bien encore parce qu'il nous touche par sa créativité, ou les thèmes qu'il aborde. Parfois notre choix nous parait inexplicable ! Mais ne dit-on pas que le cœur à ses raisons que la raison n'a pas ? Bien sûr, on apprécie tel(le) ou tel(le) artiste par le rapport privilégié que l'on crée avec ses œuvres, notre subjectivité entrant en jeu.Les étudiants de Produit, Année 2 à l'Ecole de Design Nantes Atlantique, vous présentent leur artiste coup de cœur. [Jean-Baptiste, Antoine HAMON]
Sakir Gökcebag transforme le quotidien
Sakir Gökcebag est un artiste contemporain Turc. En contemplant ses œuvres, on peut imaginer qu’il voit la beauté partout. En effet, il utilise des objets du quotidien (papier toilette, mètre, ceinture, parapluie, horloge, balais…) les manipulant de telle manière qu'il donne naissance à des installations poétiques.
Trans-layers II
Toccata I
broom & brush
En plus d’être un artiste plasticien, il est aussi photographe. Il photographie notamment des fruits et légumes qu’il tranche et assemble mais aussi des feuilles ou des paysages qu’il chambarde. Les résultats sont géométriques, harmonieux et prouve que l’art est partout où on veut bien le voir. [Pauline Sparfel]
photo project apple
photo project WM Slice
Alastair Magnaldo un photographe rêveur.
La Rêveuse
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Le Zèbre |
Alastair Magnaldo réalise des photos tout à fait magiques, entre rêve et réalité. Son univers est très particulier, mélange de poésie et de notes énigmatiques. C’est un euphémisme de dire que ses œuvres attirent le regard car elles sont toutes plus surprenantes les unes que les autres. Il nous propose des mondes où l’on peut décrocher les étoiles, se baigner dans un tableau, être transporté au pays des rêves par des jonquilles gardiennes du sommeil, traverser une route pour prendre le chemin du ciel ou encore pêcher des poissons suspendus dans une mer transparente.
Ses montages sont particulièrement travaillés. Il fait un grand travail de composition et donne une place de choix à l’enfance et à son regard sur les choses. Je trouve que l’artiste construit ses photos avec finesse. L’ambiance qu’il crée dans chacune d’elles est spéciale et propre à son talent. Le résultat qui s’offre à nos yeux est un monde à part… ni tout à fait le nôtre, ni tout à fait un autre : celui d’Alastair Magnaldo. [Elaura Couton].
Fabienne Rivory
Pour cet article, j'ai choisi de parler de l'artiste parisienne Fabienne Rivory, car c'est une artiste que j'ai découvert tout récemment et pour laquelle j'ai eu un véritable coup de cœur notamment pour son projet artistique Labokoff. On trouve très peu de choses ou d'informations à propos de son parcours et de ses précédentes œuvres car elle est particulièrement connue pour sa série photographique miroir intitulée Labokoff qu'elle a commencée en 2007.
A travers cette série, l'artiste explore les interactions entre photographie et peinture, entre souvenirs et réalité, monde réel et imaginaire. Ce sont en réalité des clichés personnels de paysages, végétaux ou silhouettes en noir et blanc auxquels elle ajoute un effet miroir ainsi que de la couleur grâce à de la peinture. Sur cette collection d'images personnelles, elle applique une encre ou une gouache afin de faire basculer l'image dans l'irréel dans un univers flirtant avec l'onirique. Elle tente en réalité de restituer l'émotion passagère, momentanée que l'on peut éprouver devant la beauté de la nature, une forme architecturale, un paysage qui défile ou la silhouette d'un être cher. On peut ainsi découvrir Paris en rose, un bateau sur une mer jaune ou encore une forêt orange.
J'ai donc décidé de partager ces œuvres étonnantes et magiques qui m'ont fait rêver car le travail graphique est vraiment intéressant et le résultat nous embarque dans un univers "surréaliste". [Manon Le Coënt]
Labokoff 4
Labokoff 1
Labokoff 10
labokoff 1
Ron Mueck - Artiste Contemporain
Enfant, Ron Mueck passe le plus clair de son temps à modeler des personnages. Il fait de cette pratique un métier en devenant créateur et animateur de marionnettes pour la télévision ainsi que pour le cinéma. Sa sculpture Dead Dad, une reproduction du cadavre dénudé de son père, le propulse en 1996 dans le milieu de l'art contemporain. Dés lors il se consacrera entièrement à sa carrière artistique.
Connaissant un énorme succès, son travail est alors présenté dans le cadre d'expositions personnelles à Londres, New York, Sydney ou Mexico et ses œuvres entrent dans de grandes collections du monde entier. Ses figures humaines réalistes à l'excès, mais qui jouent sur des changements d'échelle surprenants, font référence à des courants aussi éloignés que le naturalisme, le pop art ou l'hyperréalisme. La précision des gestes, l'exactitude de la chair, la souplesse de l'épiderme donne toute l'apparence de la réalité à ses œuvres. [Margaux Rivierre]
Actuellement en exposition à la fondation Cartier du 16 avril au 27 octobre 2013
2 nocturnes exceptionnelles pour les derniers jours de l’exposition Ron Mueck : La Fondation Cartier sera ouverte jusqu’à 1h les vendredi 25 et samedi 26 octobre
Couple under an Umbrella - Ron Mueck - 2013
© Rivierre Margaux
Mask II - Ron Mueck - 2001
Un peintre sur le vif, Sergéï Toutounov.
Quand on pense à ce qu'est un artiste, on imagine quelqu'un qui a de la technique et surtout du talent. L'homme dont je vais vous parler cette fois-ci a vraiment beaucoup de talent et sa propre technique.
Serguéï Toutounov est un artiste russe. Il est né à Moscou en 1958. Apparemment la culture artistique dans ce pays-là est très importante et surtout étudier cet art est très difficile. Cet artiste à pourtant réussi à être diplômé d'une des grandes écoles de Moscou, mais sa carrière ne se déroule pas en Russie. En effet, il est littéralement tombé amoureux de Paris (d'une parisienne plus précisément) et donc tous ses tableaux sont faits en France.
Il ne fait pas dans l'abstraction ni dans le "contemporain". Il est très classique sauf pour sa manière de peindre, c'est sa technique qui le différencie des autres. Il ne fait pratiquement pas de croquis préparatoire et il peint sur le vif, un peu comme les impressionnistes. Pour lui, ce qui est le plus important c'est la lumière et de prendre l'instant comme une photographie. [Apolline Hellez]
Sans-titre n°9
"Je ne sais si je suis un bon artiste-peintre ou quelconque, mais il y a une condition indispensable pour qu'un peintre puisse s'accomplir. Il doit être obnubilé par son travail. Et au moins cette condition, je l'ai précisément réalisée. Pour un homme obnubilé, tout ce qui est en dehors de son but, est un élément d'exaspération. Cette obsession est une passion, voire un vice, qui est dur à supporter pour l'entourage." Sergéï Toutounov.
http://www.toutounov.fr/Photographie Noir & Blanc, Michel Vanden Eeckhoudt.
Michel Vanden Eeckhoudt est un photographe belge né en 1947 et vivant à Bruxelles, découvert lors du Festival des Rencontres Photographiques d’Arles, à travers une exposition centrée sur la photographie noir et blanc.
Ses photographies, nommées simplement par un lieu et une date, ont pour sujets récurrents les chiens, leurs maîtres, des animaux dans des zoos. il joue, quelquefois par l’intermédiaire de reflets, installant dans la photographie une perte de repère entre ce qui est reflété et ce qui se trouve derrière. Ses photographies sont d’une qualité indéniable et savent transmettre des émotions. C’est un regard intense sur le monde et sur la vie que nous livre l’artiste, un regard grave mais aussi empreint d’humour, le regard d’un observateur. [Maxime Bigonnet]Roadsworth, le poètes de rue.
Peter Gibson, alias "Roadsworth" est un artiste originaire de Toronto, basé à Montréal, il réalise des œuvres principalement liées à l'environnement urbain.
Roadworth a commencé à peindre dans les rues de Montréal début 2002. Initialement motivé par un désir pour plus de pistes cyclables dans la ville et une remise en cause de la «culture de l'automobile» en général, il a développé un univers autour de la signalisation urbaine et d'autres éléments du paysage urbain en utilisant une technique basée principalement sur le pochoir et la bombe de peinture. Il travaille uniquement à partir d'une base existante, comme les passages piétons, les bouches d'égouts (etc.) et les transforme ensuite. Il modifie ainsi un simple marquage de rue banal en une œuvre portant une réflexion poétique, au sujet de l'environnement qui l'entoure. Roadsworth nous invite à réfléchir dans ce lieu public, qui appartient à tous. L’essentiel ici, ce n’est pas d’être en accord avec ce qu’il fait ou pense mais, surtout de méditer sur notre environnement et ses changements.
Dents de lions
White footprint
Roadsworth a déjà été arrêté pour ses activités nocturnes et inculpé. Mais malgré ses multiples inculpations, l'artiste reste présent dans les rue grâce a l'appui du public et des habitants qui apprécient fortement ses œuvres au quotidien. [Bérangère Lévy]
La Tour Paris 13 un lieu de qualité :
A l’origine, une tour du 13ème arrondissement de Paris appelée à être détruite fin 2013 et une galerie qui fait depuis de nombreuses années la promotion des artistes du Street Art.
Des mois durant, le projet est volontairement resté confidentiel : la Galerie Itinérance, avec le soutien de la Mairie du 13ème et l’accord du bailleur de l’immeuble, décide de faire appel à plus d’une centaine d’artistes de Street Art, venus des quatre coins du monde, pour investir cette tour avant sa destruction. Une expérience en totale cohérence avec l’essence même du mouvement : à chaque artiste, un espace donné à investir, du mur au plafond, des interventions bénévoles et volontaires, une exposition éphémère, gratuite et ouverte à tous, sans aucune démarche commerciale, “rien à vendre”, puisqu'a fin, tout disparaîtra dans les gravas.
ARésultat : la “Tour Paris 13” est la plus grande exposition collective de Street Art jamais réalisée avec plus de 4500 m² de surface au sol et autant de pans de murs et plafonds. Neuf étages investis, 36 appartements de quatre à cinq pièces, parfois encore meublés, et devenus le support d’artistes urbains de 16 nationalités différentes. Un projet manifeste du Street Art, hors norme, cosmopolite, ouvert au grand public. [Pierre Arassus]
Du 1er au 31 octobre 2013.
Du 1er au 31 octobre 2013.
Felice Varini : un illusionniste
Felice Varini, un artiste contemporain suisse, travaille à établir une étroite relation entre l’œuvre, l’espace dans laquelle elle évolue et la vision du spectateur. Les supports sur lesquels travaille l’artiste sont, pour la plupart, de grands bâtiments à l’architecture affirmée, comme des hangars ou des lieux historiques, qui donnent à ses créations une dimension spectaculaire.
Broken Hall
« Je pars d’une situation réelle pour construire ma peinture. Cette réalité n’est jamais altérée, effacée ou modifiée, elle m’intéresse et elle m’attire dans toute sa complexité. Ma pratique est de travailler ici et maintenant ». « Aller au-delà du cadre » voilà le travail principal de Felice Varini.
Il crée ainsi de gigantesques anamorphoses à l’aide de formes géométriques colorées qui se recomposent et constituent une entité du point de vue établi par l’artiste. De ce fait, Ce jeu de formes et de couleurs permet une réelle implication du spectateur. Ce dernier voyage et erre dans l’espace et dans les formes, observe l’œuvre sous toutes ses coutures avant de se heurter à ces illusions d’optique monumentales. Pour l’artiste, ce sont bien l’ensemble des différents points de vue qui forme ses œuvres. [Eglantine Cassand]
Ron Mueck l'hyperréaliste
Né en 1958 à Melbourne, Ron Mueck fera de la sculpture hyperréaliste sa spécialité. Ces premiers pas se feront dans l'industrie du spectacle, où il fabriquera des marionnettes pour le cinéma ce qui le dirigera naturellement vers la productions de sculpture de mannequins en 1990. Puis il se convertira totalement à l'art en 1996.
Ron Mueck dans son atelier, en octobre 2009
En 1997, Dead Dad sera exposé au Royal Academy of Arts, ce qui lui vaudra un grand succès. Cette œuvre représente le corps de son père mort, réduit au 2/3 de sa taille réelle.
"Dead Dad" de Ron Mueck, 20 x 38 x 102 cm (1996-7)
L'artiste reproduit de manière hyperréaliste des figures humaines, la plupart du temps nues. Il joue cependant avec leur taille, les faisant gigantesques ou encore minuscules. A Girl représente un nouveau né mesurant 5 mètres de long sur 1.34m de large, tandis que Dead Dad qui représente le père mort de l'artiste, fait seulement 20 cm sur 38 cm.
"A Girl", de Ron Mueck,110.5 x 134.5 x 501 cm (2006)
Ses œuvres sont incroyablement détaillées que ce soit la peau, les fines veines, les rides du visage ou encore les cils.
Ses figures humaines semblent réelles. Elles en deviennent perturbantes voire dérangeantes provoquant un malaise chez le spectateur, qui ne sait pas si il doit les regarder ou non. [Lisa Monsimier]
Exposition du 16 avril au 27 octobre 2013 à la Fondation Cartier pour l’art contemporain
Miguel Endara à le point de plus
L’artiste que je vais vous présenter s’appelle Miguel Endara. Il réalise des portraits hyper-réalistes en pointillés noirs.
Dans l’une de ses œuvres, il dessine le visage de son père plaqué contre une vitre. Pour réaliser ce portrait intitulé « Hero » , il lui a fallu 3,213,000 points, 210 heures de travail, 4.25 point par seconde ainsi qu’une bonne dose de patience. Il n’utilise qu’un seul stylo noir de 0.20 mm. Une œuvre splendide que l’on peut découvrir en vidéo.
Dans une autre réalisation, il rend hommage à Benjaman Kyle, (homme médiatisé aux USA, qui a perdu totalement la mémoire). L’artiste a composé son portrait de 2 millions de points. Un rendu visuellement magnifique, proche du rendu photographique. [Guillaume Allemon]
Maurizio Cattelan, un artiste qui s'impose
Maurizio Cattelan est un artiste contemporain Italien. Né à Padoue le 21 septembre 1960, Il vit et travaille désormais à New-York. Il est désigné comme « le Buster Keaton de l'art contemporain » ou comme « l'idiot du village » de l'art contemporain.
Maurizio Cattelan ne s’impose pas de style particulier dans ces œuvres mais se caractérise bien souvent par un fort décalage avec les conventions en proposant des œuvres la plupart du temps choquantes. D'un esprit frondeur, il pratique le paradoxe, la provocation, l'humour et l'ironie féroce. Cattelan reste un artiste engagé qui dénonce des incohérences de manière originale bien que souvent ironique. Cet artiste se caractérise aussi par sa discrétion lors d’interview par exemple où il préfère envoyer des sosies plutôt que de se déplacer en personne.
Love
Mettant en scène des personnages ou des animaux en cire dans la plupart de ses œuvres il va par la suite les tourner en ridicule cherchant à choquer le spectateur afin de le faire réagir. Il ne faut donc pas s’attarder sur la première impression quand on découvre ses œuvres mais bien regarder ce qu’il y a au delà, ce qu’a voulu exprimer ou dénoncer l’artiste. [Virgile Fracchetti]
Site
Superstar de l'art contemporain, Maurizio Cattelan est actuellement l'un des artistes vivants les plus collectionnés au monde. Souvent décrit sous les traits d'un plaisantin du monde de l'art, considéré comme un provocateur, Maurizio Cattelan entretient le paradoxe entre l’ironie et le tragique.
Basquiat est un artiste métisse vivant dans une Amérique encore raciste et la souffrance que l'artiste subit explique bien souvent son travail. On retrouve fréquemment dans ses œuvres des personnages aux traits afro-américains et le terme " crown of thorns" qui signifies couronne d'épines (comme celle que portait Jésus avant sa crucifixion). On note également dans son univers l'influence des mythologies du vaudou et de la bande dessinée.
Le deuxième axe présent dans les réalisations de Basquiat est celui de la critique de la société de consommation. Il est un grand ami d'Andy Warhol et partage ses opinions en ce qui la concerne ( détournement dans la représentations de pièces de monnaies par exemple).
Ces sculptures satiriques sont des critiques conséquentes des diverses formes d'autorité et de pouvoir qui nous entoure. Il s'affranchit du "politiquement correct" et veut marquer les esprits. Ces œuvres font toujours scandale et donnent lieu à toute sortes d'interprétations.
Pour accentuer sa critique, Cattelan ouvre sa propre galerie new-yorkaise : la " Wrong Gallery ", galerie où rien ne se vend et qui est de toute façon fermée en permanence par simple contestation. [Liz Gautier]
Jean-Michel Basquiat créateur de graf depuis 1960
Jean-Michel Basquiat est un artiste américain, né d'une mère portoricaine et d'un père haïtien en 1960. Dès son enfance, il est passionné d'art et plus particulièrement de dessin. Il fréquente les musées new yorkais accompagné de sa mère qui souhaite entretenir son intérêt pour l'art et cultiver son talent.
Il est, à ses débuts, un graffeur ayant son propre style, puis devient peintre. Ses réalisations véhiculent un message spontané, fort et parfois même violent. Basquiat est un artiste métisse vivant dans une Amérique encore raciste et la souffrance que l'artiste subit explique bien souvent son travail. On retrouve fréquemment dans ses œuvres des personnages aux traits afro-américains et le terme " crown of thorns" qui signifies couronne d'épines (comme celle que portait Jésus avant sa crucifixion). On note également dans son univers l'influence des mythologies du vaudou et de la bande dessinée.
Le deuxième axe présent dans les réalisations de Basquiat est celui de la critique de la société de consommation. Il est un grand ami d'Andy Warhol et partage ses opinions en ce qui la concerne ( détournement dans la représentations de pièces de monnaies par exemple).
Pour résumer, ses œuvres sont plutôt chargées et peuvent paraître désordonnées, déstructurées et peu réalistes, mais, si on s'y intéresse de plus près, elles sont surtout remplies de symboles traduisant de fortes opinions. [Romane Torqueau]
Brane
Au delà de la confidentialité des galeries, Brane expose une série d’œuvres depuis 2012 via son Tumblr Disconnected Brain.
C'est dans un élan frénétique que ses personnages, plus freak les uns que les autres, se métamorphosent et se font disséquer sans éclaboussures puisque chaque dessin est le fruit d'une créativité spontanée et sans préméditation.
À base de collages et de dessins au trait, il ne jure que par son Muji 0,38 mm.
On peut faire un parallèle avec les dessins des artistes Elobo, Erik Svetoft où le souci du détail suscite la curiosité et stimule l'irrépressible envie d'observer méticuleusement chaque dessin. [Thibault Merlet]
C'est dans un élan frénétique que ses personnages, plus freak les uns que les autres, se métamorphosent et se font disséquer sans éclaboussures puisque chaque dessin est le fruit d'une créativité spontanée et sans préméditation.
À base de collages et de dessins au trait, il ne jure que par son Muji 0,38 mm.
On peut faire un parallèle avec les dessins des artistes Elobo, Erik Svetoft où le souci du détail suscite la curiosité et stimule l'irrépressible envie d'observer méticuleusement chaque dessin. [Thibault Merlet]
La mort en couleur, Saner
Le street art en Amérique du sud est très respecté : en pleine expansion, il compte de nombreux artistes, graphistes ou calligraphes qui exposent leur travaux dans la ville.La culture traditionnelle est bien ancrée dans le street art mexicain, c'est le cas d'artistes tels que Saner qui proposent des fresques singulières en respectant les valeurs mexicaines à savoir le culte des morts, la religion, les masques et la couleur.
L'œuvre de Saner est très singulière, oscillant entre la gaieté et l'amour, la haine et la violence ou encore la mort. L'artiste garde un style graphique ainsi qu'un remarquable travail de couleurs. On retrouve cette ambiguïté dans le traité du sujet et des matériaux employés : parler de la mort avec de belles images, une ambiguïté qui est propre au Mexique, le culte des morts. Les fresques de Saner sont remarquables par leur précision et leur taille. Comme pour beaucoup de street arteurs tels que Roa, le domaine de création ne s'arrête pas aux murs accessibles par les piétons mais s'étend jusqu'aux façades d'immeubles rendant possible la création de fresques parfois de plus de 40 mètres de hauteur. Le street art de Saner n'est pas là uniquement pour attirer l’œil du passant, sa volonté est surtout d'égayer sa ville natale : Mexico. [Romain SILLON]